En ce qui concerne la maladie : tous les hadiths ont été bien clairs que la maladie efface les fautes commises dans le passé.
1 – Bukhâry et Muslim ont rapporté d’après Abu Hurayra (Radhiallahu anhu)que le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit : « Celui à qui Allah (azwadial) veut faire du bien, Il le prend chez Lui.».
2 – Ils ont de même rapporté d’après le Messager d’Allah (sallAllahou alayhi wa salam) : «Tout ce qui atteint le musulman comme la maladie, la fatigue, le malheur, la calamité même une aiguille qui le touche, Allah (azwadial) lui effacera à cause d’elle des péchés».
3 – Bukhâry a rapporté d’après Ibn Mass’ud (Radhiallahu anhu) : «Je suis entré une fois chez le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) qui était bien malade. J’ai dit : Mais ô Messager d’Allah, tu as une grave fièvre. – C’est que moi, répondit le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) je reçois une peine que deux personnes ne peuvent supporter. – Est-ce parce que tu reçois une double récompense ? lui demandai-je. – Oui, c’est ça. Tout musulman qui affronte une peine (celle de la piqûre d’une épine et au delà) Allah (azwadial) lui effacera ses fautes tout à fait comme un arbre qui fait tomber ses feuilles.».
4 – On avait rapporté d’après Abu Hurayra (Radhiallahu anhu) que le Messager d’Allah (sallAllahou alayhi wa salam) a dit :
« Le croyant ressemble à la plante qui s’incline sous la force du vent, elle se redresse normalement, ils ont la même capacité de force. Le libertin ressemble au cèdre qui fait front contre le vent jusqu’à ce qu’Allah (azwadial) l’arrache s’il le désire.»
[Rapporté par Bukhârî]
La patience en cas de maladie
L’homme se doit de patienter en cas de nocivité et de malheur. Il n’a reçu une chose meilleure ni plus vaste que la patience.
1 – Muslim a rapporté d’après Suhayb Bin Sinân (Radhiallahu anhu) que le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit : “Je m’étonne du cas du croyant qui a du bien dans toutes ses situations – ceci n’est valable que pour le croyant – s’il remercie Allah (azwadial) en cas de joie et de satisfaction il lui accordera du bien, s’il patiente en cas de malheur, Allah lui accordera du bien”
2 – Bukhâry a rapporté d’après Anas (Radhiallahu anhu) : J’ai entendu le Messager d’Allah (sallAllahou alayhi wa salam) dire : Allah (azwadial) le très haut dit: «Si mon serviteur subit un malheur sur ses deux biens aimés [il veut dire les yeux] et patiente Je les lui échangerai par le paradis».
3 – Bukhâry et Muslim ont rapporté d’après Ata Bin Rabâh que Ibn ‘Abbâs (Radhiallahu anhu) a dit: est-ce que je te désigne une femme qui ira au paradis ? – Oui, bien sûr, répondis-je. – C’est cette femme noire. Elle est venue une fois chez le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) lui dire :
– Je souffre de l’épilepsie et je me découvre, demande-moi la protection d’Allah (azwadial). – Si tu veux, patienter tu iras au paradis si tu veux que je te demande la protection Allah Il te guérira, répondit le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam)
– Non, je patiente mais demande pour moi à Allah (azwadial) de ne pas me découvrir – répliqua-t-elle.
la Plainte du malade
Il est permis au malade de se plaindre devant le médecin et l’ami ce dont il souffre s’il ne s’agit pas d’exaspération.
On avait cité le propos du Prophète (sallAllahou alayhi wa salam): « Je souffre la peine de deux personnes ».
Ibn Mass’ud (Radhiallahu anhu) a dit : « Si on loue Allah (azwadial) avant de se plaindre ce n’est plus une plainte. Et la plainte à Allah (azwadial) est légale». Le Messager (sallAllahou alayhi wa salam) a dit : « ô mon Seigneur je me plains à Toi de ma faiblesse »
Les actes accomplis en bon état de santé s’inscrivent au compte du malade
Bukhâry (Radhiallahu anhu) a rapporté d’après Abu Mussa Ach’ary (Radhiallahu anhu) que le Prophète (sallAllahou alayhi wa salam) a dit : « Si un croyant tombe malade ou voyage, ses actes en cas de santé lui seront écrites».